Henri Queffélec, né à Brest (1910-1992), a conservé une véritable «passion de mer» pour les éléments et les hommes qui les affrontent. C’est dans cette veine que s’inscrivent Tempête sur Douarnenez, Un royaume sous la mer et Les Grandes Heures de l’océan. A plus d’un titre, ce dernier essai résonne comme un panégyrique aquatique.
Evidemment, à l’impossible nul n’est tenu. On ne peut donc reprocher à l’écrivain du Finistère d’avoir dû faire des choix dans cette ode à l’élément liquide. L’ouvrage se divise en 19 grandes parties qui peuvent être lues séparément, mais s’enchaînent de façon fluide et logique. Elles sont intitulées dans l’ordre : Unité, Grandeur de la Manche, Mer des crises, Vers le Nord, Les Iles Anglo-Normandes ou à quoi ne rêvent pas les souverains, Mer aux nombreux navires, Encore les navires, Saint-Malo, Les merveilles de la pointe de Bretagne. Les eaux, Les merveilles de la pointe de Bretagne. Caps et presqu’îles, Les merveilles de la pointe de Bretagne. Des îles, Une ville océane : Brest, La Bretagne et les navires et les côtes de France, « Mon Loire gaulois » et l’océan, Massacres de Septembre, Germon, y es-tu ?, L’Aunis, la Saintonge et la mer, Pierre Loti et Chez les Basques bondissants, piqueurs de baleines. L’imagination du lecteur s’engouffre allègrement dans les rêveries de l’auteur, abordant les rivages obligés des îles du Ponant, de Brest et Saint-Malo et de Pierre Loti, tous piliers de soutènement de la cathédrale queffélécienne. Le texte n’est exempt ni de lyrisme ni de sagesse, sous la plume alerte et inspirée d’un grand amoureux de la mer... » (extrait de l’Avant-propos d’Eric Auphan, président de l’Association des Amis d’Henri Queffélec).