Une sombre histoire de vengeance admirablement construite, par le James Ellroy français.
Un vieil agriculteur abattu d’une balle de carabine sur son tracteur… La campagne Bourguignonne n’est plus ce qu’elle était. Ce meurtre est-il lié à l’horrible affaire qui a secoué le village voici quelques semaines ? Trois chiens appartenant à des personnes âgées ont été retrouvés morts, découpés, et l’un d’eux appartenait précisément au cultivateur assassiné. C’en est trop pour Tertullien, le maire d’un village autrefois si tranquille… Et ne voilà-t-il pas que quelqu’un sabote sa voiture ! Cette fois le maire va remuer ciel et terre, parrallèlement aux gendarmes et au SRPJ, pour ramener le calme dans sa commune.
Ce roman noir populaire de Kââ, le James Ellroy français, nous réserve une cascade de surprises dans un style inimitable.
« Voilà qu’on demande à Kââ de parler de lui ; la question traditionnelle qu’on lui pose est de savoir comment on peut en même temps être agrégé de philosophie et écrire de la littérature criminelle.
Mais raconter une histoire est une affaire sérieuse, et un réalisme sans illusions n’empêche pas de rêver et d’élucubrer… »
Professeur de philosophie en Bretagne, où il a longtemps résidé, l’auteur, Pascal Marignac, se lance dans le roman policier en 1984 sous le pseudonyme de Kââ (nom évidemment emprunté au serpent du Livre de la jungle de Kipling).
Aussitôt encensé par la critique, Kââ est comparé par d’aucuns à Jean-Patrick Manchette ou considéré par d’autres comme le précurseur de James Ellroy. Et beaucoup le tiennent pour l’un des plus grands auteurs de polars français.