Jean Schuster : Vous avez écrit dans L’Age d’homme, que vous étiez un maniaque de la confession… Michel Leiris : Ce n’est pas dans « L’Âge d’homme », qui a été rédigé entre 1930 et 1935, mais dans un texte qui ouvre l’édition de 1946 : De la littérature considérée comme une tauromachie. J’ai toujours eu le besoin de me confesser, mais la manie est venue tardivement. Jean Schuster : Qui dit confession dit confessionnal et confesseur. Pour vous, je suppose pas davantage que pour Rousseau, il ne saurait être question ni de l’un, ni de l’autre ?