Certains ont déjà pu parler d'un « texte révolutionnaire », en tous cas très novateur : le pape François insiste ici sur la place très importante que la littérature doit tenir dans la formation des futurs prêtres et dans la vie chrétienne en général.
« À cet égard, écrit le Saint-Père, je trouve très pertinent ce que dit un théologien : “La littérature [...] jaillit de la personne dans ce qu'elle a de plus irréductible, dans son mystère [...]. Elle est la vie qui prend conscience d'elle-même lorsqu'elle atteint la plénitude de l'expression, en faisant appel à toutes les ressources du langage.”
La littérature, poursuit le pape, a donc à voir, d'une manière ou d'une autre, avec ce que chacun désire de la vie, puisqu'elle entre en relation intime avec son existence concrète, avec ses tensions essentielles, ses désirs et ses significations. »
Un plaidoyer engagé qui insiste en finale sur la puissance spirituelle de la littérature.