Huit ans après l'encyclique Laudato Si', le pape François revient sur la question de la sauvegarde de la Maison commune qu'est la terre. Au-delà d'une approche purement écologique, l'impact du changement climatique pour les populations les plus vulnérables est tel qu'il n'est plus possible de retarder la mise en oeuvre de solutions qui évitent une catastrophe mondiale.Les immenses progrès technologiques ne se sont pas accompagnés du progrès moral qui aurait permis au plus grand nombre d'en profiter dans les domaines de la santé, de l'emploi, de l'accès aux ressources et à une vie digne.Il faut repenser l'usage du pouvoir et susciter une vision différente dans les conférences internationales afin que, par une prise de conscience commune, la personne humaine et sa dignité soient réellement au coeur des préoccupations mondiales. « Louez Dieu est le nom de cette lettre. Parce qu'un être humain qui prétend prendre la place de Dieu devient le pire danger pour lui-même. »