L'Énéide (Edition Illustrée) by Virgile

L'Énéide (Edition Illustrée)

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  • Genre Classics
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Description

L'Énéide (Edition Intégrale - Version Entièrement Illustrée) *Inclus une courte biographie de Virgile Descriptif : Poème épique de Virgile en 12 chants, commencé en 29 avant J.-C. Plus que les aventures d'une poignée d'hommes, l'Énéide est une épopée nationale, à la gloire d'Auguste, restaurateur de la grandeur romaine. Chaque épisode du passé évoque par anticipation l'histoire de Rome et prend sa place dans la lente réalisation du destin de la ville à travers les épreuves et les échecs. Voulue par les dieux de toute éternité, la puissance romaine s'annonce aussi bien dans les scènes gravées sur le bouclier qu'Énée reçoit de sa mère que dans la longue cohorte de ses descendants, lesquels attendent le héros aux enfers. Poème national de la grandeur de Rome, hymne en l'honneur du « pieux » Énée, modèle de l'idéal moral du Romain, l'Énéide est aussi un poème profondément humain par les faiblesses et les hésitations de son héros ou l'évocation de la passion dévorante de Didon pour Énée. Par le symbolisme de son œuvre et l'union qu'il a su réaliser entre l'histoire et la légende, Virgile a donné à Rome une épopée entièrement originale. Extrait : « L’intérieur n’est que gémissements, tumulte et douleur. Toutes les cours hurlent du cri lamentable des femmes : la clameur va frapper les étoiles d’or. Les mères épouvantées errent ça et là dans les immenses galeries ; elles embrassent, elles étreignent les portes, elles y collent leurs lèvres. Pyrrhus, aussi fougueux que son père, presse l’attaque : ni barres de fer ni gardiens ne peuvent soutenir l’assaut. Les coups redoublés du bélier font éclater les portes et sauter les montants de leurs gonds. La violence se fraie la voie. Le torrent des Grecs force les entrées ; ils massacrent les premiers qu’ils rencontrent ; et les vastes demeures se remplissent de soldats. Quand, ses digues rompues, un fleuve écumant est sorti de son lit, et a surmonté de ses remous profonds les masses qui lui faisaient obstacle, c’est avec moins de fureur qu’il déverse sur les champs ses eaux amoncelées et qu’il entraîne par toute la campagne les grands troupeaux et leurs étables. J’ai vu de mes yeux, ivre de carnage, Néoptolème et sur le seuil les deux Atrides. J’ai vu Hécube et ses cent brus, et au pied des autels Priam dont le sang profanait les feux sacrés qu’il avait lui-même allumés. Ces cinquante chambres nuptiales, vaste espoir de postérité, leurs portes superbement chargées des dépouilles et de l’or des Barbares, tout s’est effondré. Les Grecs sont partout où n’est pas la flamme.

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