Roger Nimier, qui venait de publier Histoire d’un amour lut Daniel comme l’histoire d’une passion. Il la résuma ainsi : « Un jeune homme raisonnable et ironique s’éprend d’une actrice frivole, Clémence. Mais Daniel n’est pas si froid qu’il le paraît et Clémence n’est pas une simple coquette, ce qui pouvait être un flirt se transforme en passion. La conclusion, c’est que la passion n’est pas l’amour. Tout finit à moitié mal. » Robert Margerit assura pour sa part : « Clémence et Daniel restent en nous avec cette cohorte d’amants auxquels notre souvenir compare toujours ceux que nous sommes ou que nous fûmes. » Quant à Alain Robbe-Grillet qui en était à ses débuts de critique et de romancier, il parla très aimablement de Daniel dans La Nouvelle NRF : « Jacques Brenner atteint dans ce roman le point de perfection que nous pouvions attendre de lui. Une réussite. »