Jean Schuster est bien trop désordonné pour tenir un journal intime au jour le jour. Ce mauvais sujet n’est d’ailleurs l’obligé que de ses passions, enthousiasmes ou colères. Les notes éparses rassemblées dans T’as vu ça d’ta fnêtre révèlent aussi, à l’occasion, un redoutable bretteur qui, d’une phrase assassine, estoque telle ou telle gloire rafistolée de l’époque. Jean Schuster se trompe seulement lorsqu’il affirme : « J’ai beaucoup plus d’amis que d’ennemis, à condition d’aller dans les cimetières. » Que ne compte-t-il pas ses lecteurs !