Auschwitz-Jaworzno : le bout du voyage pour un jeune militant sioniste socialiste de vingt-cinq ans : Henry Bulawko. Beaucoup de choses ont déjà été dites et écrites sur le monde concentrationnaire, mais chaque témoignage nous dévoile une réalité qui, pour être monstrueuse, n’en est pas moins complexe. Henry Bulawko a écrit — en 1954 — le récit de ses années de Déportation. Aujourd’hui, cinquante ans après son retour, il l’a enrichi d’une réflexion sur le souvenir, sur le sens d’une vie qu’il a consacrée à lutter pour que justice soit rendue aux victimes, et pour que puissent renaître l’espérance et la joie de vivre chez les Juifs des générations nouvelles car, comme l’écrit Vladimir Jankélévitch dans la préface de la présente édition des “Jeux de la mort et de l’espoir” “...il n’est pas aigri. La gentillesse, l’humour, le sens de l’amité sont sortis indemnes — chez lui — des cercles de l’enfer. Il n’oublie pas pour autant, et sa vigilance est sans défaut. Mais l’indéfectible fidélité a laissé une place — dans son cœur — à la fée Espérance.”