La Garde existe, autour de nous. Elle est formée de ceux qui, consciemment ou inconsciemment, poursuivent un idéal. Luc est architecte. Il se bat pour le monde de la création et pour celui des artistes. C’est peut-être un mystique de l’avenir. Louis Aljustrel, ancien officier, a voulu transposer les valeurs de l’action qu’il avait connue pendant la guerre. Il dirige une Organisation secrète qui relève de la science-fiction. Une confrontation avec ce qu’il était jadis le poussera au suicide. Entre les deux hommes, Béatrice défend, elle aussi, un idéal : celui de l’amour. Des circonstances dramatiques lui feront découvrir qu’elle avait des idées fausses sur ce point-là. Enfin, le personnage énigmatique désigné par « le professeur » s’est voué au monde de la recherche intérieure. Si le roman se termine par l’engagement des grenadiers, à Waterloo, il ne faut pas y voir autre chose qu’une analogie, une référence historique à certains êtres qui, sans illusion, restent cependant fidèles à ce qu’ils ont choisi.