Lucien Ferdolle fut orphelin à dix-huit ans. Il n’avait pas connu sa mère, morte en le mettant au jour ; mais en revanche il avait été élevé par un père déjà vieux, bon jusqu’à la faiblesse, et qui lui prodiguait toutes les gâteries d’un grand-père. C’est à la mollesse de cette éducation dans la ouate qu’il devait de paraître et d’être encore un enfant à l’âge où d’ordinaire la personne vague de l’adolescent commence à prendre la forme d’un homme.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.