« Il est des hommes que la beauté des femmes électrise, réveillant en eux l’instinct de possession, d’autres, dépourvus de toute imagination, chez qui elle ne produit qu’une brève oscillation parmi le flux des informations gérées par leur cerveau, et d’autres enfin que ce spectacle tétanise. Ainsi était Laurent. »
Laurent, ouvrier depuis plus de vingt ans dans une usine de pots catalytiques, la Contilis, est brutalement licencié pour cause de délocalisation en République tchèque. A la suite d’une séquestration mouvementée de son patron, il se retrouve seul : sa femme, l’unique amour de sa vie, est partie en emmenant leur fils. Laurent semble alors condamné aux stages inutiles et au chômage longue durée, jusqu’au jour où le Conseil régional lui propose de disputer avec ses anciens collègues la Coupe du monde de football des sans-emplois…
Portrait d’une revanche sur la vie, Fermeture éclair dépeint avec humanité et finesse la fin du monde ouvrier, ses conséquences sociales, mais aussi ses espoirs.