On assiste à l'émergence d'une politique de la mémoire avec l'édification d'espaces dédiés à la mémoire coloniale. La mémoire de l'immigration révèle une histoire commune avec le pays d'accueil, tissée de non-dits et de préjugés. Evitant le piège mémoriel, historiens et sociologues rendent compte de leurs réflexions et critiques sur les noces et divorces républicains entre colons et colonisés. Un ouvrage indispensable pour éclairer le triangle des omissions : immigration, mémoire et histoire.