En 1978 le procès pour viol d'Aix-en-Provence a mobilisé l'opinion publique: deux jeunes filles, Anne et Araceli, ont été violées à plusieurs reprises par trois hommes. Gisèle Halimi plaide, au nom du collectif juridique Choisir la cause des femmes. Les victimes restent jusqu'au bout des suspectes et la défense se construit sur l'hypothèse du consentement des victimes. Gisèle Halimi permet, pour la première fois de faire un point lucide sur ce crime qui demeure aujourd'hui encore un tabou.