1948. Une boîte de nuit de Los Angeles. Le héros, un jeune bellâtre du nom de Rock Bailey, est la coqueluche des demoiselles. Pourtant il se refuse à elles, désirant conserver sa virginité jusqu'au jour de ses vingt ans. Un soir, il est drogué et enlevé dans la clinique du docteur Schutz (qui fait référence à son ami le docteur Marcel-Paul Schützenberger) où on veut le forcer à faire l'amour avec une magnifique fille. Ce qu'il refuse. Après quoi Rocky décide de mener son enquête avec son ami Gary et Andy Sigman, un chauffeur de taxi qui l'a aidé, sur le docteur Schutz et ses expériences suspectes... À la différence des autres romans signés Vernon Sullivan, qui sont écrits dans le plus pur style des romans noirs américains de l'époque, «Et on tuera tous les affreux» en est un pastiche burlesque, très drôle, avec de nombreuses péripéties et retournements de situation. Il se rapproche beaucoup plus du style employé par Boris Vian dans ses autres romans.