Pascal, en écrivant l'Abrégé de la vie de Jésus-Christ - daté de 1655, donc juste avant les Provinciales et avant les Pensées - oeuvre inachevée retrouvée par sa famille en 1662, s'interroge sur deux problématiques. Celle liée à une réécriture (réorganisation, réduction et traduction du texte évangélique), celle liée à la visée du texte évangélique, entre édification et contemplation. Il parvient à une " concorde " des Evangiles en composant son récit en une succession de " mystères ".
La présentation de Frédéric Boyer permet d'aborder cette oeuvre de façon toute nouvelle.