« La politique ne devrait jamais oublier que sa tâche est de nous organiser sains et saufs un monde commun possible, mais en appartenant à deux royaumes distincts et indissociables, celui de la nature, de la férocité de la vie, et celui des sociétés humaines qui voudraient parfois s’abstraire de ce premier royaume. Comment assumer le désastre sinon en oeuvrant pour que reviennent le bien de la citoyenneté et de l’attachement politique au service de tous et de toute vie au monde. Avec cette vieille idée tragique dont je ne démords plus : c’est l’insécurité de vivre qui donne son prix au travail de vivre. » Frédéric Boyer