"Je ne suis pas sûr qu’aujourd’hui on remercie beaucoup. On s’indigne et on s’enthousiasme, on s’inquiète et on se distingue. Très bien. Mais voilà : on remercie peu. La gratitude n’est pas le fort des esprits forts, encore moins des esprits faibles. […] Tout ce que je vais dire, après cet éloge du remerciement, ne sera donc qu’une série ininterrompue d’éloges. Éloge d’une collectivité, qui s’est donné le beau nom de "compagnie", éloge d’un individu, qui fut mon prédécesseur, et, pour commencer par le plus élémentaire, le plus matériel, le plus clinaménien, éloge d’un fauteuil."