Depuis des décennies ; les emprunts souverains des pays émergents sont en constante augmentation. Les émissions d’emprunts se sont accélérées avec la crise de la COVID et devraient se maintenir à un haut niveau tant que les gouvernements sont contraints d’accompagner la chute de la demande consécutive à la pandémie.
La crise pandémique est mondiale, les taux d’intérêt restent bas, l’endettement mondial a nettement progressé et la question de la dette des pays émergents fait toujours débat.
La crise de liquidité liée à la pandémie de COVID-19 pourrait se transformer en crise de solvabilité, conduisant plusieurs pays à devoir restructurer leur dette publique. L’évolution des outils de financement et l’apparition de nouveaux créanciers demandent une coordination internationale plus importante et un renforcement des structures existantes.
Les évolutions récentes du financement montrent que des émissions obligataires régionales rencontrent l’intérêt des investisseurs et des émetteurs publics.
L’un des termes du débat est « Comment utiliser au mieux l’annulation de la dette pour permettre à l’économie de redémarrer et aux indicateurs de développement humain de progresser ».
La crise de la dette Argentine en 2015 et l’importance dans la résolution de crise de l’indépendance de la Banque centrale est aussi rappelée dans ce numéro.