Cotin, Charles, poëte ridicule et bel esprit du XVIIe siècle, immortalisé par Molière et par Boileau, comme Crispinus l’avait été par Juvénal ; né à Paris en 1604>, mort en 1682. Il était abbé de Montfroncel, aumônier du roi, chanoine de Bayeux et, mieux que tout cela, membre de l’Académie française, ce qui prouve qu’en France le ridicule peut s’allier parfaitement avec les plus éminentes dignités. Oui, Cotin n’était pas un mince personnage ; il faisait figure dans le monde ; et, dans l’ancien catalogue de la bibliothèque du roi, on trouve accolé à son nom la note manuscrite suivante : Célèbre prédicateur et poëte des plus galants d’entre ceux qui ont lu et su la légende des ruelles.
Avec internet, nous avons tous oublié qu'un homme exceptionnel, Pierre LAROUSSE, a écrit, des biographies fabuleuses. Il est grand temps de lui rendre justice et de mettre à disposition de tous, ces merveilleux articles extraits du Grand Dictionnaire universel du XIXe.
Le Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, souvent appelé Grand Larousse du XIXe siècle, est un dictionnaire encyclopédique rédigé par Pierre Larousse. Sa publication, en dix-sept volumes, s'est étalée de 1866 à 1876.
Il comprend : La langue française; La prononciation; Les étymologies; La conjugaison de tous les verbes irréguliers; Les règles de grammaire; Les innombrables acceptions et les locutions familières et proverbiales; L'histoire; La géographie; La solution des problèmes historiques; La biographie de tous les hommes remarquables, morts ou vivants; La mythologie; Les sciences physiques, mathématiques et naturelles; Les sciences morales et politiques; Les pseudo-sciences; Les inventions et découvertes; etc; etc; etc. Parties neuves : Les types et les personnages littéraires; Les héros d'épopée et de romans; Les caricatures politiques et sociales, la bibliographie générale; Une anthologie des allusions françaises, étrangères, latines et mythologiques; Les Beaux-Arts et l'analyse de toutes les oeuvres d'art.de la gaieté l’auxiliaire de l’idée, du rire un instrument de combat, de la plume un brandon de liberté ; car ils portaient dans leurs flancs Tartufe, Candide et Figaro.
Onze ans de travail acharné jusqu’à sa mort pour produire les 22 700 pages à quatre colonnes de ce qui reste comme son oeuvre majeure.