Gabrielle est professeure de français à Royan. Elle s’adresse aux parents de Daniella. Dans son monologue vindicatif plane le sentiment d’une faute inexpiable dont la narratrice se sent à la fois accablée et innocente. Comme toujours chez Marie NDiaye, une violence métaphysique se dégage des êtres et des situations, venue de si loin qu’il est impossible d’en déterminer la cause. Elle s’élève contre une injustice originelle indissociable, semble-t-il, de la condition humaine.