Que le passé se prête à des usages politiques, toute l’histoire de l’historiographie l’atteste. D’où vient alors que le souci d’une manipulation du passé se fasse toujours plus insistant, comme en témoignent la récente querelle des historiens allemands sur la signification du nazisme ou celle, en cours, sur le communisme ? Autour de quelques dossiers actuels, cet ouvrage s’attache à réfléchir sur notre présent historiographique et ses multiples usages politiques.