M. Pot commence par un examen des Arts Poétiques français et italiens. Ronsard hésite, comme la plupart de ses contemporains, entre deux solutions opposées : ou bien l'inspiration est d'origine divine et transcendante, ou bien elle se trouve être un effet pathologique de la mélancolie. Ainsi Cassandre recourt à la notion néo-platonicienne de "fureur divine", tandis que dans Marie, l'orientation maniériste du texte s'assujettit à l'influence de la mélancolie. Les Sonnets pour Hélène synthétisent ces deux solutions.