Voici le dernier livre de Jacques Henri Pons, pourfendeur de phantasmes voilés ou crus, pourvoyeur de Rois mages et de Princesses, arpenteur de Demi-mesures et de Vacances indiennes, pourlécheur d’Alouettes sans tête, pourfileur de Filatures... On retrouve dans « BREAK » l’esprit de son théâtre : le strip-tease mental de « Attilius Love » (Un grand prix Radio 1974), les idées en cavale du « Piano » (1974), le rire rouge de « C’est un fait l’indien crache trop » (1977), l’étrangeté pointilliste de « Joker Lady » créé par Gaby Sylvia et mis en scène par Andréas Voutsinas (Festival off d’Avignon et théâtre Essaïon Paris 1979) et les mini-cassures des « Imponsdérables » (1980) ; c’est dire un humour et une poésie jalousement ponsiens tissés de somptueuses images aussitôt tues qu’avouées, de tendresse cassée en micas de rires aigres, en un mot de pudeur.