Dans la chaleur lourde du Sahara, le puits d’Arabeb, où les vingt-trois méharistes attendaient, faisait sur les sables une tache brune, qui n’avait guère l’air d’une porte du désert. Le seul point d’eau dans un rayon de deux cents kilomètres. Les pillards, qui y avaient abreuvé à l’aller, seraient donc obligés d’y repasser à leur retour. Rendez-vous avait donc été fixé à l’adjudant Gautier, pour récupérer l'indispensable convoi de ravitaillement.... Voici la dernière nouvelle du pyrénéen Joseph Peyré, parue en 1935, dont on connaît la passion pour les sables du désert saharien.