Il arrive que le corps — à la suite d’un accident, d’une maladie ou des effets de l’âge — ne corresponde plus aux attentes de la personne, ou heurte les représentations collectives. Le voici défaillant — diminué, meurtri, laid, handicapé, difforme. Dès lors comment vivre le décalage qui nous expose à la vue des autres ? Dans notre société contemporaine, si soucieuse du paraître, les présentes réflexions nous permettent ainsi de porter un regard différent sur ces êtres en souffrance que nous côtoyons tous les jours.