Vatican II. L’Église va-t-elle revenir à ses origines ? Retour aux sources ? Jean Grandmougin s’écarte de la politique — s’occupe-t-il de la politique du ciel ? — afin de proposer aux chrétiens et à ceux qui ne le sont pas une expérience qu’il lui est advenu de faire du temps qu’il s’initiait à la philosophie. Ignorant tout catéchisme et toute théologie, il a abordé les Évangiles avec ce qu’il croit avoir été un œil neuf. Sans déformation ni truchement. Fût-elle inorthodoxe, il nous restitue l’image qu’il a reçue alors de Jésus dans l’espoir, sinon qu’elle contribuera à une rénovation de l’Église — ce serait prétentieux — mais qu’elle hâtera une maturation. A-t-il tort ou raison ? Jean Grandmougin n’a pas la vanité de parler en théologien. La preuve en est qu’il mêle à son argument des poèmes qu’il écrivit, à la même époque, pour jalonner son itinéraire spirituel. Un nouveau Grandmougin ? Un Grandmougin poète ? Un homme vu sous un jour, en tout cas, que personne ne prévoyait.