La paix était faite entre la France et l’Espagne, le mariage du roi était achevé après beaucoup de difficulté, et le cardinal Mazarin tout glorieux d’avoir donné la paix à la France, semblait n’avoir plus qu’à jouir de cette grande fortune où son bonheur l’avait élevé. Jamais ministre n’avait gouverné avec une puissance si absolue, et jamais ministre ne s’était si bien servi de sa puissance pour l’établissement de sa grandeur.
La reine mère, pendant sa régence, lui avait laissé toute l’autorité royale, comme un fardeau trop pesant pour un naturel aussi paresseux que le sien.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.