Nous dirions volontiers de F. Ponsard qu’on ne saurait trop admirer la première moitié de sa vie et trop le féliciter de sa mort. Il a mis plus de temps à s’éteindre qu’à mériter la renommée ; sa gloire a marché plus vite, hélas ! que son agonie. Aucun obstacle au départ. Tout lui réussit à merveille. Enfant de ce beau Dauphiné, l’un des enchantements de la France, il fut tout de suite entouré d’une admiration précoce et des meilleures tendresses.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.