Les démarches de la raison, de la critique rationnelle, sont condamnées avec Jacobsen, à piétiner. Vouloir décomposer sa création, la scinder, la tronçonner en éléments premiers, c’est comme n’entendre dans le chant du violon que le frottement de crins de cheval sur des boyaux de chat. Rien n’est primaire en elle, car tout y est complexité vivante, vivante c’est-à-dire indissociable. Il fallait, sous peine d’en être réduit à l’énumération de lieux communs, aborder Jacobsen tout différemment. Ou plutôt, ne pas l’aborder, mais se placer résolument au centre de son élan créateur, de sa sensibilité. Sous peine de rester sur la périphérie et d’ignorer l’essentiel de son message.