« Pour bien jouer, il faut être fou. Pour être bon, il faut se sentir en colère. » Voilà les commentaires de Zlatan après l’un de ses premiers matches avec le PSG. Rien de surprenant pour qui a lu son incroyable autobiographie.
Né en 1981, d’un père bosniaque obsédé par le passé de son pays et d’une mère croate qui travaille jour et nuit pour sa famille, il n’a que deux ans lorsque ses parents divorcent. S’ensuit une enfance douloureuse dans les quartiers difficiles de Malmö, en Suède, durant laquelle il se sent toujours à l’écart. Lui-même confie que sans le foot, il serait devenu criminel ! Dans son premier club, ses origines et son tempérament l’isolent déjà. On essaie même de l’exclure… Mais très rapidement, il est repéré et sa course vers la gloire commence : Malmö FF, Ajax Amsterdam, Juventus de Turin, Inter de Milan, Barca, AC Milan pour enfin signer avec le PSG en juillet 2012.
Buteur de génie, grande gueule, formidable technicien, il suscite des polémiques à chacun de ses passages. S’il est le joueur le plus cher de l’histoire du football tous transferts cumulés (172,6 millions d’euros !), il est le seul footballeur à avoir gagné chaque année le championnat dans lequel il a joué. En Serbo-croate, Zlatan veut dire « de l’or »… Son autobiographie est à son image : sincère jusqu’à la provocation, perfectionniste jusqu’à l’excès. Et comme souvent chez les champions qui paraissent invulnérables, les failles existent. De ses souffrances à ses plus grandes fiertés, Zlatan se livre sans concessions.
David Lagercrantz, qui a travaillé avec Zlatan, est aussi journaliste, romancier et biographe suédois de grande réputation.
« Le livre de Zlatan va devenir un « classique » qui contribuera à changer la Suède. Il est bon, incroyablement bon. Un portrait d’une enfance digne d’un chef-d’œuvre. » Lasse Anrell, Aftonbladet
Traduit de l’anglais par Olivier Villepreux