A la croisée d'éléments politiques (comme le débat sur la colonisation et la décolonisation) et de demandes sociales autour des questions coloniales et la mémoire de l'esclavage, en 2006, pour la première fois depuis plus de vingt ans, un débat universitaire et citoyen s'est engagé dans l'espace francophone, animé par le Centre International de Recherche sur les Esclavages.
Placer l'histoire de l'esclavage au centre des discussions sur la mémoire, sur les différentes constructions étatiques et nationales ; déconstruire les généalogies multiples et complexes entre esclavage, représentations et identités diasporiques ; construire ces différents champs comme lieux scientifiques hors de toutes connotations morales de repentance, voilà les principaux positionnements des chercheurs qui présentent ici leurs travaux.