« Ils ont dix ans et se rencontrent à Tokyo, où le père de Charlotte est ambassadeur et la mère d’Hiroshi blanchisseuse.
— Je sais comment faire pour que tout le monde soit riche.
— N’importe quoi, dit Charlotte. C’est impossible.
— Si, c’est possible, insista-t-il. Quand je serai grand, c’est ce que je ferai. Parce que c’est d’une simplicité étonnante ! »
Plongés dans le tourbillon de la vie, ils ne cesseront de se perdre et de se retrouver, puis de se séparer encore, lui le génie de la robotique qui n’a pas oublié son serment, elle et son étrange faculté de connaître l’histoire des objet par leur contact. L’heure décisive sonnera sur une île de l’océan Arctique au large de la Sibérie, la découverte d’un phénomène inexplicable. L’inconnu est là et il est menaçant...les fondements de notre civilisation vacilleront avec nos certitudes.
Thriller économique et écologique, confrontation entre l’humanisme et l’évolution technologique, recours au fantastique spéculatif, voyages et archéologie, Maître de la matière reprend avec bonheur les grands thèmes d’Andreas Eschbach, dans la lignée de Jésus vidéo et d’En panne sèche.