Comment répondez-vous à vos parents, s’ils vous critiquent injustement? A un collègue, qui répand de fausses rumeurs pour vous faire renvoyer? A un professeur qui vous harcèle sans pitié? La réaction classique à d’aussi mauvais traitements consiste à devenir fou furieux et à rendre la pareille. Mais, selon John Bevere, le châtiment et la vengeance ne sont pas vos prérogatives. Ils appartiennent à Dieu. C’est absolument contre nature - de contempler sans broncher vos tortionnaires qui s’en tirent, apparemment, impunément. Mais, si vous abandonnez à Dieu la justice, il promet: qu’il vous défendra et vous justifiera, qu’il vous bénira abondamment, que votre force de caractère ira croissant et que vous développerez "vos muscles spirituels". La maltraitance n’est pas, non plus, une excuse à la colère ou à la légitime défense. C’est plutôt une excellente raison de "danser, pousser des cris de joie et faire la fête dans votre âme". Quand vous renoncez au "droit" de régler vos comptes, pour permettre à Dieu de s’en charger, vous avez remis le jugement en bonnes mains. Cela vous libère du poison du ressentiment et de l’amertume, en ouvrant votre coeur à davantage de puissance, pour l’existence régénérée qu’on vous laisse à imaginer.
