Le poème n’était pas pour Jacques Brault une question rhétorique ou seulement esthétique : il était indissociable de la vie, saisie dans tous ses aspects, les plus humbles, les plus quotidiens, comme les plus mystérieux. Ni vers ni prose, la poésie passait outre ces limites et circulait aussi librement dans ses essais où surgissaient ses « épiphanies pourvoyeuses de petite éternité ». Dans ses derniers ouvrages Chemins perdus, chemins trouvés, Dans la nuit du poème et Images à Mallarmé, Jacques Brault nous a donné une méditation à la fois profonde et intime sur l’énigme du poème. Ces Sentiers sont une invitation à poursuivre la conversation infinie avec lui.