Le crissement des graviers sous la roue avant, les hoquets mécaniques du sélecteur de vitesse, les parfums enivrants de l’échappement et de l’huile bouillante, le motard concentré sur son bourrinage n’y fait plus trop attention. Mais dès qu’un mauvais lumbago l’oblige à redevenir piéton, alors ce retour aux sources s’impose. Ah, l’odeur de la gomme chaude, le cliquetis du moteur brûlant… notre motard ankylosé en rêve. Et le couinement des freins ? Surtout pas, car un motard qui rêve ne freine jamais !