Que peuvent bien avoir en commun une petite fille qui se venge de sa maîtresse, un jeune homme qui manque de vocabulaire et échoue au recrutement de la Securitate, des machines à écrire qui remplacent les points d’exclamation par des points d’interrogation... ou l’ours de Ceausescu, ou plutôt l’ourson du Conducator ? De faits réels en contes tragi-comiques, L’ours de Ceausescu dresse le portrait d’une régime ubuesque et d’une humanité pas toujours héroïque mais souvent surprenante, à la manière des grandes comédies sociales italiennes (Le pigeon ; Les monstres ; Hier, aujourd’hui et demain) ou plus récemment des Nouveaux sauvages.