Pour Tancrède, c'est l'heure de tous les dangers. Capturé par Hugues, le voilà entre les mains de Guillaume de Hauteville, le chef des troupes normandes. Celui-ci voit en lui un redoutable soldat dont il aimerait se faire un allié. Afin d'inciter Tancrède à réveiller son âme guerrière, depuis longtemps en sommeil, Guillaume l'oppose en combat singulier à plusieurs prisonniers, auxquels il promet la liberté en cas de victoire. « Tu t'apprêtes à faire sortir le diable », lui glisse Étienne, le représentant du pape. Aucun homme ne saura vaincre Tancrède. Même Hugues périra au fil de son épée... Vivant, Tancrède reste une menace pour l'Église. Pourtant, Étienne décide de lui offrir sa liberté : seul Tancrède est en mesure de l'aider à retrouver sa soeur. Ce quatrième tome marque la fin du cycle italien. Il confirme les qualités d'une saga qui explore un cadre – la Méditerranée du XIe siècle - peu traité par la bande dessinée et qui allie la rigueur de ses sources historiques à un dessin évoquant autant la poésie de Moebius que la puissance de Jack Kirby.