Dans L'Onde Septimus, la menace d'un engin extraterrestre, baptisé Orpheus, avait été déjouée grâce au sacrifice d'Olrik. Depuis, le « colonel » vit reclus dans un asile psychiatrique. Tandis que Philip Mortimer tente de ramener à la raison son vieil adversaire, en usant de la célèbre formule du sheik Abdel Razek (« Par Horus, demeure ! »), il apprend qu'il existe un autre Orpheus. À bord d'un cargo transformé en laboratoire secret, Mortimer découvre cette l'étrange pilote de cette machine venue d'ailleurs : un alien à forme humaine, sombre et hiératique, auquel les scientifiques ont donné le nom de « Moloch », la divinité biblique. Mais les réactions de ce Moloch, et les hiéroglyphes qu'il laisse derrière lui comme autant de messages indéchiffrables, font craindre le pire. Cette fois encore, la capitale britannique est en danger. À moins qu'Olrik ne joue de nouveau les héros... Avec L'Onde Septimus 2, Jean Dufaux conjugue science-fiction, aventure et folie en un bel hommage à l'oeuvre de Jacobs, relayé par le trait évocateur et précis du travail à quatre mains de Christian Cailleaux et Étienne Schréder, qui mettent en scène un Londres éternel digne de La Marque Jaune.