Au-dessus des chutes Victoria, là où les eaux du fleuve Zambèze sont encore calmes, s’était établie une poignée de colons. Mêlé aux voix de trois familles et quatre générations, un chœur de moustiques, minuscules commères, balaie de son souffle ironique les prétentions humaines de ceux qui ont peuplé ce village et œuvré à la construction de la Zambie.
Les destins des uns et des autres, un photographe britannique, une jeune femme italienne atteinte d’hirsutisme, une grande joueuse de tennis devenue aveugle, la première astronaute zambienne…, dévoilent plus d’un siècle d’histoire marqué par l’immigration européenne, la colonisation brutale et l’acculturation des peuples autochtones jusqu’à l’arrivée récente de travailleurs indiens et d’investisseurs chinois.
Dans cet hommage aux grands romans classiques et au réalisme magique, Namwali Serpell aborde, avec une infinie subtilité et un brin d’anticipation, les questions du féminisme, du racisme et de l’identité d’une nation et des générations qui l’ont composée.
Traduit de l’anglais (Zambie) par Sabine Porte
« À couper le souffle, un digne héritier de Cent ans de solitude. » Carmen Maria Machado
« Extraordinaire, ambitieux, évocateur, éblouissant. » Salman Rushdie
« Une magnifique réussite littéraire. » The New York Times
« Un premier roman impressionnant. » The Guardian
Namwali Serpell, née en 1980 à Lusaka en Zambie, vit aux États-Unis et enseigne la littérature à l’Université de Californie à Berkeley. Déjà récompensée par de nombreux prix pour ses nouvelles et essais, elle a obtenu le prestigieux Arthur C. Clarke Award pour Mustiks, son premier roman, monumentale fresque historique, politique et humaniste.