Ce livre fait référence aux fragments d’Héraclite et à l’ouvrage éponyme de Lucrèce.
L'auteur tente de transcrire dans une écriture poétique la philosophie atomiste de Démocrite, Epicure et Lucrèce, dans laquelle l’être, dans son essence aussi bien que dans ses relations à l’autre, est une combinaison éphémère d’atomes qui se rencontrent par hasard dans le vide.
Loin d’être une vue négative de l’existence, l’atomisme poétique conduit, à travers un constat matérialiste pleinement assumé, à un sentiment de lucide ataraxie.
La composition de l’ouvrage part d’un noyau initial largement développé qui constitue le poème principal, suivi de textes « atomisés », fragments de plus en plus brefs qui se resserrent progressivement, pour s’achever en un vers unique suggérant la vacuité de tout discours.