Un corps sans vie, nu et sans la plus petite trace de blessure, est retrouvé au Groenland, au beau milieu de la banquise. Qui est-il ? Jack Raven, paléontologue et spécialiste d’anthropologie médico-légale, est chargé de mener l’enquête. Au fil de ses recherches, il découvre d’étranges secrets, mais on décide de clore brutalement le dossier pour tester sur l’inconnu des glaces une technique de décongélation qui pourrait permettre de le ramener à la vie. La nuit même de l’expérience, une tempête de fin du monde éclate, accélère le processus... et l’homme disparaît. Jack Raven est le seul à pouvoir retrouver le fugitif ressuscité des morts et élucider l’énigme historique qui permettra de l’arrêter. Car le revenant est insaisissable et, depuis son réveil, sème froidement la mort sur son passage. Pour son premier roman policier, Giles Milton parvient à conjuguer le souffle historique qu’on lui connaît au suspense des meilleurs thrillers, dans une sorte de compromis entre Frankenstein et Fatherland, le roman uchronique de Robert Harris. Giles Milton est historien. Spécialiste de l’histoire des voyages et des explorations, il a déjà publié cinq ouvrages aux Éditions Noir sur Blanc (La Guerre de la noix de muscade, 2000 ; Les Aventuriers de la reine, 2002 ; Samouraï William, 2003 ; Captifs en barbarie, 2006 et Paradis perdu en 2010). Le Monde selon Arnold s’inscrit dans la veine de son premier roman, Le Nez d’Edward Trencom (Buchet/Chastel, 2007), proche de l’humour d’un P.G. Wodehouse et de l’esprit des Monty Python.