Depuis plusieurs années, de nombreuses ONG et mouvements écologistesannoncent que si l’humanité continue à vivre comme elle le fait, lesdétériorations de l’environnement et du climat seront telles que la surviemême de l’espèce humaine sera menacée. Certains vont jusqu’à prédire« la mort de milliards de personnes », contribuant ainsi à installer, surtoutchez les jeunes, une anxiété générale face à l’avenir.Pourtant les faits sont là : les émissions de CO2 sont en baisse dans la plupartdes pays développés, les décès dûs à des événements météorologiquesextrêmes ont diminué de 80 %, même dans les pays pauvres, les forêts nesont pas menacées à l’échelle du globe, la hausse du niveau des mers n’arien d’inquiétant et, pour plusieurs raisons, le risque de réchauffement de laterre à des températures très élevées est de plus en plus improbable.Militant écologiste de longue date, expert en énergies et réviseur pourle GIEC, Michael Shellenberger a décidé de montrer d’une part que lecatastrophisme n’était pas rationnel aux vues des observations de la scienceet d’autre part qu’il dissimulait une très forte tendance chez beaucoupd’écologistes à promouvoir des politiques qui nuisent non seulement à l’Homme mais aussi à la planète.Mélangeant avec bonheur la recherche, l’enquête de terrain et l’histoire dumouvement vert, ce livre lève le voile sur les enjeux financiers, statutaires etidéologiques qui se cachent derrière l’écologie politique contemporaine.Le changement climatique est un problème réel mais il n’entraînera pas lafin du monde et ne devrait pas être notre priorité principale