« Études quantitatives des professions et des sociabilités des écrivains belges francophones (1918-1940) ». Ce livre rassemble six articles dans lesquels la vie littéraire belge francophone est étudiée sous l’angle quantitatif et sériel. Ces différentes études se fondent sur un outil développé collectivement, dont la présentation constitue le premier chapitre : la base de données du Collectif Interuniversitaire d’Étude du Littéraire (CIEL). Le deuxième chapitre teste l’approche statistique sur un corpus bien délimité — le personnel littéraire de l’Académie royale de Langue et Littérature françaises de Belgique (ARLLF) — et constitue ainsi une forme de première expérience, visant à montrer les résultats que l’on peut obtenir à partir de cette perspective. Deux thèmes principaux sont ensuite au fondement de ce recueil : les professions d’écrivains — la professionnalisation de l’écrivain en Belgique concernant peu d’auteurs, comme on va le voir — et leurs sociabilités, étudiées à partir des réseaux de relations. La période abordée dans ces études est principalement l’entre-deux-guerres, avec une exception pour le chapitre sur les écrivains-journalistes, qui étend la période analysée de 1918 à 1960.