Cet ouvrage étudie les rapports entre les bases départementales ou fédérales des différents courants de la C.G.T. à la veille de la scission. L’étude, pour l’essentiel quantitative, s’appuie sur l’emploi de l’analyse factorielle des correspondances qui permet d’appréhender un nombre élevé de variables. Les luttes syndicales pendant la première guerre mondiale apparaissent comme un facteur déterminant de la scission syndicale de 1921, où se trouvent — tout autant que dans la scission du congrès de Tours — les origines du communisme français.