Il s’agit d’un ensemble d’articles paru ces 10 dernières années, qui ont en commun d’aborder, à vif pourrait-on dire, la question de l’avenir de la planète, de nos irresponsabilités collectives, de l’aveuglement très largement partagé. L’auteur, qui vient de publier un livre avec Nicolas Hulot, ne cherche pas à alimenter le catastrophisme ambiant mais, sur le fond d’un constat (notre disparition, à terme, est programmée, comme celle du système solaire ou de l’univers), un appel à la fraternité planétaire. Nous sommes perdus, soyons donc des frères de perdition. Cet appel à la fraternité n’a pas d’accents mièvres, il comporte une nécessaire prise de conscience de ce que nous sommes, de notre inscription dans l’ensemble du vivant, de la complexité de nos manières d’être et de penser.