Le Père René-Francis Delissalde n’est pas un inconnu. Malgré sa discrétion foncière, il a un nom. Il ne va pas au-devant de la notoriété, c’est la notoriété qui accourt vers lui. À force de côtoyer, d’assumer la détresse humaine — sous toutes ses formes et sous toutes les latitudes depuis quarante ans — à commencer par sa propre famille, précocement brisée... Pour faire passer son message d’amour, il a publié, en 1976, « L’aube de minuit — Journal d’un prêtre », préfacé par son compagnon de Résistance, le Ministre Edmond Michelet, et couronné par l’Académie des sciences morales et politiques. Une « radioscopie » avec Jacques Chancel, un reportage de Philippe Bouvard sur R.T.L., le film d’Antenne 2 « Des parts de lumière », ont consacré la valeur humaine et spirituelle de cet ouvrage unique en son genre. Son nouveau témoignage sacerdotal « À tous les marginaux de France », préfacé par le colonel Rémy, compagnon de la Libération, a été l’objet d’un passage à « Apostrophes » avec Bernard Pivot, et au « Tribunal des flagrants délires » sur France-Inter, sans oublier FR3-Nice, la radio-télévision canadienne, Radio Monte-Carlo et l’ensemble de la presse écrite. En raison de ce rayonnement croissant, René-Francis Delissalde a accepté de publier le second tome de son journal, sous le titre évangélique « Le parfum répandu ». Tous ceux qui liront ces récits — sans fard et sans concession — suivront ce Basque-Américain sur toutes les routes du monde : routes de sang et de boue, de larmes et, parfois, de rires libérateurs. C’est au dernier degré de la déviance et de la misère, que s’adresse ce prêtre, d’une trempe exceptionnelle et aux accents prophétiques, brûlé du désir que chaque blessé de la vie ait sa chance d’accéder au Royaume.