Georges Marchais et la direction du PCF ont pris, depuis quatre ans, un virage à l’Est. Ils ont abandonné l’Eurocommunisme, soutenu la Russie soviétique en Afghanistan, jeté l’Union de la Gauche dans les poubelles de l’Histoire. Jean Elleinstein qui, de l’intérieur, connaît le Parti, explique les raisons de cette politique surprenante : le PCF ne veut pas que la gauche arrive au pouvoir, car il sait bien que le Parti socialiste en profiterait plus que lui. Il utilise à cette fin la CGT comme courroie de transmission, sacrifiant délibérément l’intérêt des travailleurs à son intérêt propre. Mais Jean Elleinstein démontre que cette politique, dangereuse pour la Gauche, est suicidaire pour le PCF lui-même. Il espère encore que la pression de l’opinion publique obligera le Parti à se transformer.