“Une jeune vierge, portant sur sa tête un plateau d’or, pouvait aller du levant au couchant, des rives du Pacifique à celles de la Méditerranée, sans avoir à subir de personne la moindre violence”, telle est la saisissante image qu’Abul-Ghazi Bahadur Khan, historien turc, descendant de Gengis-Khan donne de la paix mongole, quelque cinquante années de l’histoire du monde s’écoulant entre les épouvantables génocides des chevauchées de Gengis-Khan au début du XIIIe siècle et l’anarchie, non moins sanglante, que ses descendants amollis ne surent pas arrêter, moment unique, jamais plus retrouvé, où, des frontières de la Pologne à celles du Tonkin, le monde était uni et en paix...