La Deffence, et illustration de la langue françoyse constitue un seuil de l’histoire littéraire. Tout en replaçant l’ouvrage dans les débats poétiques et linguistiques de son temps, le présent travail en souligne la singularité irréductible. Il n’est dès lors pas étonnant que Jean-Charles Monferran ait conservé l’orthographe, mais surtout la ponctuation originales. Cette fidélité permet ainsi de retrouver le rythme que Joachim Du Bellay a voulu insuffler à cette prose pionnière.
On le sait, en 1549, L’Olive, premier canzoniere français composé de sonnets, se présentait comme la mise à l’épreuve du manifeste théorique contemporain. On a toutefois préféré donner ici la seconde édition de 1550, forte de ses cent quinze sonnets édités par Ernesta Caldarini qui offre les variantes des cinquante sonnets initiaux.
On trouvera encore un glossaire des deux textes de Joachim Du Bellay et un index nominum de La Deffence.